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C.R.U.N

C.R.U.N

CENTRE DE RECHERCHE UFOLOGIQUE NICOIS


1-LES CAS UFO IRREFUTABLES

La photo Ovni de Vancouver en Colombie Britannique
(1981)

Le 8 Octobre 1981 sur l'Ile de Vancouver (Colombie Britannique), Hannah McRoberts (26 ans), son mari (30 ans, travaillant à la scierie de Campbell River), leur fille de 18 mois et leur chien vont rendre visite à la soeur de Hannah, habitant à Holberg, près de l'extrêmité Nord-Ouest de l'île. Alors qu'ils font une pause sur une aire de repos (126° 14' Ouest, 50° 19,4' Nord) près de l'autoroute 19, à 75 km au Nord-Ouest de la rivière Campbell, Hannah photographie la montagne sans rien remarquer d'anormal.

Le 26 Octobre, ils reçoivent leurs photographies développées, dont celle de la montagne, montrant un objet discoïdal, en haut à droite du cliché (ci-contre). Interrogée sur ce qu'ils firent aussitôt après avoir remarqué le disque, Mme McRoberts répond : Eh bien, nous n'avons pas su que faire. Nous l'avons montrée à nos voisins et aux parents de mon mari. A la mi-Novembre, elle téléphone à la Base des Forces Canadiennes de Comox, pour voir s'ils étaient intéressés et s'ils savaient quelque chose sur ce que pouvait être cet objet. Un représentant (présumé) de l'USAF lui déclare ne pas être intéressé mais relève tout de même son nom et son adresse.

Il faut alors attendre l'été 1982 pour que la famille se rende à nouveau à Vancouver, munie d'une épreuve couleur 12 x 15, qu'ils montrent à David Dodge, directeur du Planetarium local. Celui-ci contacte alors à David Powell, une de ses connaissances intéressée par le phénomène ovni, qui convainc les McRoberts de lui prêter le négatif afin de tirer des agrandissements. Il les reçoit en Juin, et ne rend le négatif aux McRoberts que le 28 Janvier 1983.

ANALYSE

L'appareil utilisé est un Mamiya modèle 528AL, à un seul objectif reflex (SLR), avec des lentilles fixes Mamiya/Sekor 48 mm à une ouverture F-2,8 numéro de série M197535. Etant à réglage automatique, il suffit d'introduire le film, de présélectionner le numéro ASA correspondant au film utilisé, de viser, de régler manuellement l'objectif pour la netteté et de presser de déclencheur. Sont ajustés automatiquement pour la "meilleure pose" la vitesse de l'obturateur et l'ouverture du diaphragme. Etant donné la luminance de la photo, les valeurs utilisées ont probablement été respectivement 1/125ème de seconde et f-11.

Le film utilisé était un Kodak Safety film 5035, 35 mm, 100 ASA, couramment appelé Kodacolor II. La photographie en question était la 11ème du rouleau.

Sur le négatif couleur de 36 x 24 mm, l'image du disque est large de 0,98 mm. L'étendue photographiée correspondant à un angle d'horizon de 48°, l'angle représenté par l'objet est de 1,307°.

Les détails de la photo sont très nets, ce qui implique un bref temps de pose, un appareil stabilisé, ou les deux. Les mesures densimétriques sont facilitées par, pour la limite supérieure, le nuage directement éclairé par le soleil (brillance de 12500 Lamberts-pieds ou L-ft), et, pour la limite inférieure, les ombres foncées des arbres en bas à gauche du cliché (1 L-ft).

L'extrême clarté de l'atmosphère rend presque impossible d'évaluer la distance qui sépare l'appareil de l'objet (il n'y a pas d'effet de brume s'accroissant en fonction de la distance). La montagne étant nette et la photographe affirmant avoir réglé manuellement l'objectif avec soin, la distance hyperfocale (plus courte distance entre un objet et l'appareil photo pour que l'objet soit net quand les lentilles sont à l'infini) est déterminée sur la base de la distance focale (f=50 mm) et de l'ouverture du diaphragme (N=f-11).

Double exposition ?

Tout d'abord l'appareil utilisé n'accepte pas de double exposition, étant donné son dispositif de verrouillage. Malgré cela une analyse a été faite et un scanning horizontal au microdensimètre n'a révélé aucune trace de double exposition.

 

Plusieurs arguments vont à l'encontre de cette hypothèse :

  • l'absence de flou, qui suggère que l'objet était stationnaire - ce qui attire moins le regard.
  • le dôme observé sur le disque, qui nuirait aux performances d'un frisbee

En 1997 Haines présente cette photographie lors de la conférence de Pocantico co.

 

 

LES PHOTOS AUTHENTIQUES

DE SANTA ANA

(Log Angeles 1965)

Les photos ont été examinées par les spécialistes photographiques de l'UPI (United Press International), qui ont également pris des photos témoin au même endroit avec le même équipement. Ils ont conclut que ces photos ne sont pas truquées.


Vous allez voir là, trois des quatre photos prises par Heflin.


Données techniques: Polaroïd Modèle 101, focale 114 mm, ouverture variable, photomètre intégré, réglage automatique; Film Type 107 noir et blanc, 3000 ASA.
 

 

L'observation


Le mardi 3 août 1965, Rex E. Heflin, 38 ans, cantonnier employé aux ponts et chaussées pour le comté de Orange, roule au volant de son camion Ford le long de l'autoroute de Santa Ana (Log Angeles) pour faire son inspection des bas-cotés de la Myford Road (à Tustin près de Dyer Road) : il doit vérifier si la végétation n'a pas trop envahis les abords de la route.

 

 

Parasitage

 

A 12 h 37 (vers 11 h 30 d'après le témoignage original), il s'arrête sur le coté de la route pour passer un message radio au quartier général du service voirie. Au bout de quelques secondes, la radio est parasitée, puis coupée complètement. Deux de ses collègues qui se trouvent dans une autre voiture de service, ont intercepté l'échange radio entre Rex Heflin et le Q.G.. Ils confirment tous 2 avoir entendu le parasitage et la coupure de la communication.

 

Apparition et pause


Après quelques minutes où il essaye de refaire fonctionner sa radio, Heflin aperçoit de l'autre coté de la route (sur sa gauche) un objet curieux planant silencieusement dans le ciel. L'objet s'immobilise un moment près de la route. Heflin prends alors l'appareil photo qu'il utilise pour son travail (un Polaroid modèle 101, longueur focale de 114 mm, ouverture variable, photomètre intégré, paramètres automatiques ; Film noir & blanc type 107, ASA 3000) et fait une première photo.

 

Les photos de Rex Heflin 1965 Santa Ana1 1ère photographie de Rex Heflin, à travers le pare-brise du camion

(on constate comme un "tourbillon de sable" sous l'objet sur cette photo)

 

Fin de la pause. L'objet traverse la route et passe devant la Ford ; Il se trouve maintenant au dessus d'un champs se situant sur la droite du véhicule. Heflin remarque en prenant le 2ème cliché que l'objet est muni sous sa face inférieure, d'une sorte de gyrophare.

  Heflin 2

 2ème photographie, à travers la fenêtre fermée de la porte de droite  

   

Puis Rex Heflin prends une 3ème photographie. Il continue à observer l'engin extraordinaire qui part maintenant en direction du Nord vers Saddleback Montain. Il commence à accélérer puis, subitement, se volatilise en laissant dans le ciel un étrange anneau de fumée noire. L'observation à duré 2 mn.

 

84784193rex-helfin-2-jpg

anna

1965-August-3-Santa-Ana-California-USA-UFO

 3ème photographie, toujours à travers la fenêtre de droite  


 

Disparition en fumée...

 

Etant donné la distance où l'objet à disparu, Rex Heflin démarre son véhicule et se dirige en direction de l'anneau de fumée : il arrive à prendre un 4ème cliché avant que celui-ci ne disparaisse complètement.

 

 30922283rex-helflin-4-jpg 

 30922283rex-helflin-4-jpg

 

Le 20 Septembre, les photos sont publiées dans le journal The Register de Santa Ana. Le 22 Septembre, c'est le New York Times qui relate l'affaire : Soucoupes volantes ? Une photo présentée !

 

M. Heflin déclare qu'il transportait avec lui un appareil photo pour son travail, et que pendant que l'objet était en vue il parvint à prendre les trois photos.

 

Pendant que l'objet était proche, a déclaré M. Helfin, il essaya de communiquer avec son surveillant à l'aide d'une radio bi-directionnelle située dans son véhicule, mais la radio était inopérante. Il a déclaré que la radio a par la suite fonctionné parfaitement.

 

En dépit de la proximité de l'objet de la base de la Marine, les opérateurs de radar n'ont signalé aucune identification mystérieuse le 3 Août.

 

M. Helfin a déclaré être prêt à passer au détecteur de mensonge en réponse aux sceptiques qui pourraient dire que les photos sont le produit d'un trucage photographique.

 

 

Analyses...

 

NICAP


Étrange trace de "fumée" laissée par l'objet... 


Les photos seront d'abord analysées par le sous-comité NICAP de Los Angeles, dirigé par Idabel Epperson, qui mène une enquête : sur le site (mesures prises par l'ingénieur John Gray) sur la photo et sur Helfin lui-même. Le journal comme Heflin se prêtent à l'enquête de bonne grâce, et le NICAP se prononce pour l'authenticité des clichés.

 

USAF

(US AIR FORCE)

 

Puis le projet Blue Book commande une nouvelle analyse : celle-ci révèle que la taille de l'objet est comprise entre 2 et 3 m de diamètre et que l'altitude de vol de l'objet sur les photographies est d'environ 6 m. L'USAF dira par la suite que les photographies sont fausses (ce qui sera vivement contesté par le NICAP) :

Bien que l'authenticité de l'OVNI dans ce cas soit toujours ouverte au débat eut égard aux incohérences internes dans le premier témoignage, et incohérence des photos et des données météo, ce cas est toujours considéré comme d'un intérêt exceptionnel de par sa documentation exceptionnelle. Ceci est le résultat d'une première attention des U.S. Marine Corps, de l'U.S. Air Force, du NICAP et de la presse. Indépendamment de l'existence ou de la non-existence d'objets volants extraordinaires, ce cas offre une bonne documentation des tenants et aboutissants entre notre société et un homme qui déclare en avoir vu un [Edward Condon].

 

UPI

 

Les photos sont égalements analysées par des spécialistes en photographie de l'United Press International, qui prennent des photos témoins avec le même équipement. Ils concluront à l'authenticité du cas. La valse des photos La lettre du lieutenant-général Wheless Heflin est contacté par le NORAD qui demande les photos en promettant de les rendre. Répondre à l'attention de AFCCS   1er Mars 1967  
   

Sujet Personnification d'Officiers de l'Air Force
A ADC AFSC HQCOMD USAF SAC
AFCS ATC CAC TAC
AFLC AU MAC USAFSS

 
L'information, non vérifiable, est venue aux Q.G. de l'USAF qu'une personne déclarant représenter l'Air Force ou d'autres établissement de la Défense ont contacté des citoyens qui avaient vu des objets volants non-identifiés. Le cas a signalé un individu en vêtements civils, se présentant comme un membre du NORAD, demandant et recevant des photos appartenant à un citoyen privé. Un autre, une personne en uniforme de l'Air Force approchant la police locale et d'autres citoyens qui avaient vu un OVNI, les rassemblant dans une école et leur ayant dit qu'il n'avaient pas vu ce qu'ils pensaient qu'ils avait vu et qu'ils ne devraient parler à personne de l'observation. L'ensemble du personnel militaire et civil et en particulier les Officiers d'Information et les Officiers Enquêteurs sur les OVNI qui aurait entendu parler de tels rapports devraient immédiatement le signaler à leurs bureaux locaux de l'OSI.

 
Hewitt T. Wheless, Lt Général, USAF
Vice Chef d'Etat Major Adjoint

Il ne le fera jamais.

 

JPL

 

Un analyse photographique par ordinateur menée par Robert Nathan au JPL sur des épreuves de première génération et des négatifs de copie faite par le journal confirme la présence d'un "rayon de lumière" sous l'objet. Nathan exclut notamment la possibilité d'une maquette soutenue par un fil.

 

Un faux possible selon le GSWDes années plus tard, William Spaulding du GSW utilise l'analyse par ordinateur et annonce avoir trouvé une marque en forme de ligne au-dessus de l'objet, suggérant un fil sustanteur, et impliquant donc que l'ovni aurait été un canular à l'aide d'un modèle réduit. Cependant la supposée "ligne" n'a pas été trouvée dans les originaux de Nathan ni par le journal ou les analyses du NICAP. Sa disparition pourrait être due à la multiplication des copies, ou son apparition à une volonté de discréditer le témoignage de Heflin.

MUFONEn 1993, Heflin reçoit un appel téléphonique d'une femme qui lui demande s'il y a longtemps qu'il a vérifié sa boîte-aux-lettre et qui raccroche. Heflin va inspecter sa boîte-aux-lettres et la trouve vide. Une demi-heure plus tard la femme rappelle pour poser la même question. Heflin va regarder à nouveau, et y trouve une enveloppe sans marques, contenant ses 3 photos. Heflin, souffrant alors des conséquences de son travail, décide de les vendre (750 $) pour payer ses frais médicaux.

 

Cette année-là Jeffrey Sainio, photoanalyste du MUFON, re-examine le travail de Spaulding et rejette l'hypothèse d'un fil.

 

Richard Hall concluera quant à lui à un cas hautement crédible, profondément enquêté possédant tous les critères de preuve d'un OVNI réel, structuré, semblable à un appareil The UFO Evidence, Volume 2.

Les photos seront également analysées par divers enquêteurs tels que Bruce Maccabbee (fin des années 1970s), Robert M. Wood et Ann Druffel, qui possède les photos.

 

 

Références :

 

Edwards, F. Flying Saucers: Serious Business, 1966
Cas 52 - Photographies d'un enquêteur routier, Rapport Condon, 1969
Le dossier des ovni de Adolf Schneider et Hubert Malthaner (Editions de Vecchi 1978)
The UFO Handbook de Alan Hendry (1979) — Où les photos sont décrites comme fausses
Le phénomène des ovni (Time Life 1988)
UFO: The Complete Sightings de Brookesmith (1995) — Où les photos sont décrites comme fausses
Ovnis, un demi-siècle de recherches de Jacques Dumont (Rebis 2001)
8/3/65 - Heflin, Santa Ana, CA in The Temporal Doorway (Mark Cashman 2001) — Analyse photographique
Druffel, A., Wood, Robert M. et Kelson, Eric, "Reanalysis of the 1965 Heflin UFO Photos", JSE, vol. 14, n° 4, pp. 583–622, 2000
Rex Helfin UFO Photo case du NICAP

LE CÉLÈBRE CAS DE CUSSAC

France 1967

 

Bien que nous soyons convaincus de la véracité de ce cas, et bien que beaucoup de sites ufologique décrivent avec plus ou moins de nuances cette célèbre affaire, nous avons préféré vous proposer la version la plus objective qui soit ; celle de wikipédia.
(le C.R.U.N.)
 
L A    R E N C O N T R E    D E    C U S S A C
 
La rencontre de Cussac est le nom donné à une rencontre rapprochée qu'auraient eu deux jeunes frères et sœurs avec un OVNI et ses occupants en août 1967 à Cussac (département du Cantal).
 
Le récit de leur témoignage fut recueilli par la gendarmerie.


Les faits
 
L'événement se déroule le matin du 29 août 1967, au village de Cussac, qui compte alors 282 habitants dans 70 maisons. Les citoyens sont dépourvus des services de télévision et de radio et ne recoivent qu'un seul journal local. La commune est située sur un plateau, à 1045 m d'altitude. Ce matin-là, il fait beau (ciel clair) mais un peu frais (12 à 16 °C) avec une légère brise soufflant de l'ouest. Dans 2 vallées, à 10 km de Cussac, il y a du brouillard matinal.

François (13 ans 1/2) et sa sœur Anne-Marie (9 ans), accompagnés de leur chien Médor sont partis depuis 8h00 conduire une dizaine de vaches à environ 800 mètres à l'ouest du village de Cussac, au lieu dit « Les Tuiles », dans un pré situé en bordure de la départementale 57 (reliant Les Ternes à Pont-Farin) tout en surveillant le troupeau, ils jouent aux cartes assis derrière un muret de pierres sèches, adossé à la départementale (pour bénéficier au mieux du soleil matinal). Ainsi, ils peuvent mieux surveiller les bêtes. Cependant, vers 10h30, ils sont contraints cesser leur partie car les vaches s'apprêtent à franchir un muret qui les séparent d'une pâture dans laquelle se trouve une trentaine de vaches appartenant à un voisin.
François se lève alors pour appeler son chien afin qu'il fasse revenir les bêtes. Ce faisant, il aperçoit de l'autre côté de la route (derrière une haie) à environ 80 m de lui, 4 petits êtres, qu'il pense d'abord être des enfants. Il escalade alors quelques pierres pour mieux les distinguer. Il les trouve étranges : Ils sont d'un noir « soyeux », sans distinction de vêtements ou de visage.

Leur taille varie entre 1 m et 1,20 m, deux étant plus petits que les autres. Leurs bras sont longs et fins et leurs jambes courtes et fines. Leur tête semble avoir des proportions normales mais le crâne et le menton semblent plus accentués et tous semblent porter une « barbe ».
François et Anne-Marie distinguent derrière eux, à moitié cachée par la haie, une sphère extrêmement brillante, de 4 à 5 m de diamètre (Anne-Marie sous-estimera cette distance à 2 à 2,50 m comme toutes les distances qu'elle évaluait). Cette sphère est pénible à regarder, tant elle étincelle. Aucune ouverture ou porte n'est visible.
 

Reconstitution de l'observation

François dit : « Oh, il y a des enfants noirs ! » Sans se retourner, sa sœur répond : « Tu les appelles ? ». Mais lui répond : Regarde, regarde. Et il monte sur le muret contigu pour mieux voir « les enfants noirs ». Sa sœur se lève et observe à son tour. Un des « enfants noirs » est baissé et semble s'affairer à terre. Deux autres sont vus de profil. Le 4e, un peu plus grand, tient un objet rectangulaire reflétant le Soleil situé derrière les témoins (que François compare à un miroir) et agite ses mains semblant faire des signes à ses compagnons : les petits êtres semblent prendre conscience d'être observés.
Le 1er s'envole à la verticale et plonge, la tête la première, dans la partie haute de la sphère. Le 2e le suit de la même manière et le 3e, après s'être relevé, fait de même. Le 4e (le plus grand) s'élève mais, avant de plonger dans l'appareil, redescend pour ramasser quelque chose (son « miroir » estime François). La sphère commence dès lors à s'élever selon une trajectoire hélicoïdale (4 à 6 tours dans le sens horaire vu de dessous, de rayon croissant sur 10/50/100 m, à raison de 1 tour/s environ) et les vaches commencent à beugler.

Le 4e être s'envole de nouveau et rattrape la sphère au moment où elle a déjà atteint 15 m de hauteur environ. Les enfants distinguent sur ce dernier comme des « pieds palmés » alors qu'il est en l'air. Anne-Marie lui remarquera aussi un « nez pointu ».


La sphère décrit encore quelques cercles, s'élevant toujours, tandis que l'intensité lumineuse qu'elle irradie s'accroît fortement. Puis, le bruit qui accompagnait le décollage de la sphère disparaît et celle-ci s'éloigne très vite en direction du nord-ouest.

En même temps, une odeur de soufre (le soufre n'ayant pas d'odeur, peut-être plutôt SO2 ou ozone) se répand et vient jusqu'aux enfants (le léger vent d'ouest correspond à la configuration objet->enfants).

Les vaches se mettent à beugler et à s'agiter. 25 vaches situées dans un pré voisin, à environ 300 m de là, beuglent aussi et viennent se rassembler près de celles de François et d'Anne-Marie. Le chien Médor aboie après l'objet et semble vouloir le suivre. Les enfants ne voient pas l'objet disparaître, car ils sont obligés de s'occuper des vaches, très agitées.

L'observation aura duré 30 secondes. Les enfants se dépêchent de ramener les vaches à la ferme, 30 mn (2 h ?) avant l'heure prévue. Dix minutes après l'observation, un agriculteur les voit sur la route en train de rentrer avec les vaches, manifestement en pleurs et en état de choc. Il constate aussi l'agitation des vaches.
François (qui a les yeux fragiles) larmoie pendant le quart d'heure qui suivra l'apparition, et le matin au réveil, pendant plusieurs jours de suite. Sa sœur (qui ne porte pas de lunettes), ne ressentira rien. Elle sera la seule à parler de 3 ou 4 béquilles droites aperçues alors que la sphère se trouvait encore au sol.
Le maire de Cussac, qui est aussi le père des enfants, voit arriver le chien Médor, puis ses enfants choqués (ordre d'arrivée qu'il décrira comme inhabituel). Il décide d'appeler les gendarmes de Saint-Flour, à 19 km de là. Le maire les connaît bien, ce sont eux qui s'occupent des accidents de la route, et de bien d'autres problèmes, comme lui-même le fait pour ses administrés.


Les gendarmes arrivent à 16 h. Ils constatent l'odeur et une trace d'herbe légèrement jaunie, de 4 à 5 mètres, derrière la haie (le contraste s'affaiblit peu à peu dès le 1er jour). Ils recueillent les témoignages, et informent leur hiérarchie par radio. Cependant on ne retrouvera nulle trace du rapport. Anne Marie n'arrive pas à dormir les deux jours qui suivent. Les enfants resteront choqués près d'une semaine.

François (13 ans 1/2) et sa sœur Anne-Marie (9 ans)
 

François (13 ans 1/2) et sa sœur Anne-Marie (9 ans) avec un enquêteur


L'enquête

Joël Mesnard et avec Claude Pavy débutent une enquête pour le GEIPAN. Elle est publiée dans le numéro de Phénomène Spatiaux de juin 1968.
L'association ufologique Lumières Dans La Nuit (LDLN) mène également une enquête avec des membres du Sud de la France.
En 1977, Luc Bourdin, enquêteur de LDLN rencontre François, alors étudiant à la faculté de Clermont, et refait une contre-enquête complète sur le cas.
Il apprend qu'une phrase attribuée à Anne-Marie (Vous venez jouer avec nous ?) est une pure invention journalistique, les témoins s'étant rendu compte rapidement qu'ils n'avaient pas affaire à d'autres enfants. François confirme en outre n'avoir pas vu de « pieds » sur lesquels aurait reposé la sphère. Seule sa sœur a évoqué ce détail.


Éléments versants à la crédibilité du témoignage

Depuis ce matin du 29 août 1967 (40 ans en 2007), les deux frères et sœurs n'ont jamais démenti, ni contredit leurs témoignages. Compte tenu de la médiatisation de cette affaire, avec les inconvénients que cela peut provoquer dans une petite commune où tout s'apprend vite, cette simple constatation crédibilise leurs témoignages.
Aussi, leur bonne foi n'est plus à remettre en cause (leur frayeur en rentrant au village, ainsi que leur état de choc les jours qui suivirent, furent observés par de nombreux habitants)
Dans leur déclaration à la Gendarmerie, Jean-François et Anne-Marie évoquent un bruit de sifflement accompagnant le décollage de la sphère. Or, un garde-champêtre qui n'a pas assisté à la scène, mais qui habitait à proximité déclarera, à posteriori, avoir également entendu ce bruit.


Conclusion en attendant une source évidente d'explication

 
La vraie question dans cette affaire ne semble plus de savoir si François et Anne-Marie ont réellement vu quelque chose, mais de s'interroger sur la nature de leur observation...
 
Reste encore le plus étonnant de cette histoire !
Il faut savoir que le garçonnet qui avait 13 ans et demi à l'époque des faits, est devenu actuellement un brillant physicien. Et lors d'une interview avec un journaliste, celui-ci lui le questionna ironiquement à propos de cette histoire de sphère et d'êtres bizarres. Et bien à sa grande surprise, le physicien confirma les faits, et aujourd'hui encore, il ne changerait la moindre virgule de son témoignage !
 
VIDÉO - Espagne 1953 :
Un précurseur à l'affaire de Cussac?

LA RENCONTRE

DE SOCORRO

PARTIE 1

Nouveau Mexique (1964)

 

Ordinairement les autorités scientifiques et le pouvoir politique ont toujours affecté le plus grand scepticisme face aux apparitions d’ovnis. Néanmoins, officieusement, de nombreux rapports ont été réalisés. Ils admettent que certains témoignages sont inexplicables. C’est le cas de celui du sergent Zamora, policier du district de Socorro, au Nouveau-Mexique. Son témoignage est considéré comme l’un des plus sérieux jamais enregistrés sur l’apparition d’un ovni.

De gauche à droite : Zamora, Burns du FBI, le major H. Mitchell (AFMDC),

Coral Lorenzen (APRO) et le sergent Castle de la Police Militaire
 

Les faits
 

Cela est arrivé à Lonnie Zamora, un officier de police, près de Socorro, au Nouveau Mexique, le 24 Avril 1964. Ce cas bien documenté est un classique. Le Projet Blue Book, le FBI, le Strategic Air Command ont tous déclassifié les documents qui montrent que pour eux, cette rencontre du troisième type ne fait pas de doute. L'incident de Socorro reste l'un des cas d'ovnis les plus remarquables de tous les temps. Enquêté de manière intensive et analysé en profondeur par certains des esprits les plus brillants de l'époque, il constitue notamment le seul cas inexpliqué de Blue Book impliquant un appareil posé à terre et ses occupants.

Plusieurs facteurs placent ce cas au-dessus de la moyenne des observations d'ovnis. Le témoin principal était un policier, et un individu hautement digne de confiance. Une certain nombre de témoins secondaires déclarent également avoir observé telle ou telle partie de l'événement, qui eut lieu, de manière notable, à faible distance et en plein jour. Mais, peut-être le plus important, l'événement laissa derrière lui des indices physiques, des trous dans le sol et des broussailles carbonisées, qui suggèrent fortement qu'un objet physique a bien été présent à l'endroit supposé de l'atterrissage. Un autre facteur qui jette sur ce cas une lumière favorable est ce qui arriva immédiatement après l'observation. A peine l'objet avait-il été perdu de vue qu'une enquête fut entamée, la première d'une longue série.

 

Carte des lieux de l'observation

L'observation

 

Socorro, dans l’Etat du Nouveau-Mexique, Etats-Unis, le 24 avril 1964 : le policier Lonnie Zamora patrouille, seul, au volant de sa Pontiac de service. On lui signale l’excès de vitesse d’une Chevrolet. Il se lance à sa poursuite et prend la direction de la sortie de la ville. Il est environ 17h 45. Lonnie Zamora entend soudain une sorte de hurlement et aperçoit une flamme rouge et orange dans le ciel, à près de 1 Km de son véhicule.

 

Il abandonne donc la poursuite de la Chevrolet et se dirige vers l’endroit où la flamme a paru tomber. Il roule ainsi, sur un chemin défoncé, vers une colline où il lui semble que la flamme s’est éteinte. Au sommet de la colline, Zamora aperçoit un objet métallique, brillant comme de l’aluminium, qu’il prend pour une épave de voiture. Près de cet objet, deux humanoïdes, vêtus d’une combinaison blanche. Le policier, qui se trouve à 200 m, les prend pour des étrangers et accélère dans leur direction pour leur porter secours, croyant à un accident.

 

 

Des bruits étranges...

 

Comme le policier se rapproche, il se rend enfin compte que l’objet métallique n’est pas du tout ordinaire mais de forme ovale. Il repose sur des sortes de poutrelles métalliques. Le terrain devient si accidenté que le policier doit quitter son véhicule et continuer à pieds. Il prend alors contact avec son quartier général et, par radio, signale qu’il se dirige, vers l’engin inconnu.

 

A peine est-il sorti de son véhicule qu’il entend à nouveau un grondement et quelques coups. On aurait dit que quelqu’un claquait une porte ou tapait sur du métal avec un marteau. Quand les coups cessent, le hurlement s’amplifie. Lonnie Zamora voit alors l’engin s’élever dans le ciel, comme poussé par une flamme bleue et orange. Un nuage de poussière accompagne ce mouvement. Prudent, le policier regagne l’abri de sa voiture. Il a encore le temps de voir la forme ovale se mettre à l’horizontale et s’élever jusqu’au niveau de la voiture. Les nerfs à vifs, effrayé par le hurlement, le policier songe à fuir pour chercher des renforts. Il jette un dernier regard sur l’engin et aperçoit, sur la surface entièrement lisse, une sorte d’insigne marqué en rouge. Puis, pris de panique, il court se réfugier derrière le sommet de la colline. Quand le grondement s’atténue, une sorte de grincement le remplace, qui passe du grave à l’aigu pour enfin s’arrêter.

 

Après tout ce vacarme, le silence retombe enfin sur ce paysage semi-désertique. Zamora voit alors l’objet métallique s’élever très haut dans le ciel, obliquer vers les montagnes et disparaître. Au même moment, il sursaute car la radio de la Pontiac grésille. C’est le sergent Chavez qui cherche à joindre son collègue.
Zamora lui explique rapidement qu’un incident étrange vient de se produire et en l’attendant dessine ce qu’il a vu. Il se souvient parfaitement de l’étrange insigne sur la paroi de l’engin : une sorte de flèche rouge dans un cadre rouge.

 

Quand Chavez arrive, il comprend que Zamora n’est pas dans son état normal : "Que se passe t-il Lonnie ? Tu en fais une tête ! Tu es tout blanc ! On dirait que tu as vue le diable … »


« C’est que je l’ai peut-être vu ! », répond le policier, encore sous le choc de l’émotion.
Il montre à son collègue l’endroit où se trouvait l’engin. Quelques broussailles encore fumantes achèvent de s’y consumer. Sur le sol, des marques sont visibles

 

Schéma 1
 


 Les enquêteurs officiels dépêchés sur les lieux relèveront quatre « trous » identiques et quatre marques de feu. La position des trous est asymétrique ; pourtant leur inspection révèlera qu’ils devaient assurer une stabilité parfaite à la structure qu’ils supportaient. La pression nécessaire pour faire de tels trous a été estimée à plus d’une tonne par emplacement : beaucoup trop pour que Lonnie Zamora ait pu les faire lui-même. Un examen minutieux montrera, en outre, que la flamme vue par le policier était bien au centre de l’engin, lequel devait avoir une forme circulaire.

 

Dessins faits par Lonnie Zamora

 

NOTE

Il y a eu des tentatives de démontage de l’affaire assez crapuleuses, dont le policier a souffert, jusqu'à la fausse « révélation » d’une plaisanterie faite à l’origine par des étudiants du MIT… qui s’est avérées fausse elle-même.

 

 

Affaire Socorro :

Deux nouveaux documents dé-classifiés confirme.

Document secret des Etats Unis, D'apres le rapport officiel dé-classifié, cet OVNI aurait été pris quelques temps avant obtenu suite au Freedom Of Information Act (FOIA)

D’après ce rapport déclassifié, cettte photo d'OVNI (circulaire) aurait été prise quelques semaines avant l'observation de Lonnie Zamorra.

 

CI-DESSOUS, VIDÉO SUR L'AFFAIRE DE SOCORRO

 

PARTIE 2

La similitude "SOCORRO-VALENSOLE"

Cette seconde vidéo sur le cas de SOCORRO se terminera par la non moins célèbre affaire de Maurice Masse à VALENSOLE (FRANCE), dont pratiquement les mêmes faits se sont déroulés 13 mois plus tard...

L'AFFAIRE DE

VALENSOLE

C'est un des cas les plus connu d'une rencontre du troisième type (RR3). Le 1er juillet 1965, Maurice Masse observa d'assez près un objet de forme ovoïde posé dans son champ ainsi que ses occupants. Ce récit est considéré comme le plus solide pour confirmer la nature extraterrestre de certains ovnis. A l'endroit où se trouvaient les traces au sol, rien ne poussera pendant 2 ans.

 

Maurice Masse

 

Maurice Masse, cultivateur de lavande de 41 ans réputé pour son sérieux, vit avec sa femme et ses 2 enfants sur le plateau de Valensole (Alpes de Haute-Provence). Depuis une semaine, lui et son père travaillent quotidiennement dans leur champ et remarquent chaque matin, des dégâts causés aux lavandins, comme si quelqu'un avait pris, chaque nuit, des échantillons de ces plantes. Les plants ne sont pas arrachés, mais des pousses sont coupées ou plutôt cassées et emportées.

Chronologie des événements

Le , vers 5 heures du matin, Maurice Masse (agriculteur de 41 ans) sort de son domicile pour se rendre sur son exploitation située à 1 600 mètres de là, sur la commune de Valensole.

À 5h45, alors qu'il démarre son tracteur, il entend un son étrange, comme une sorte de gros sifflement qui emplit l'espace environnant. Très surpris en pensant au premier abord qu'il s'agit d'une Dauphine, M. Masse contourne son clapier afin de découvrir l'origine de ce bruit. Mais, dès qu'il dépasse le clapier, le témoin découvre un objet qu'il décrit comme métallique, en forme de ballon de rugby, posé au milieu de son champ de lavande. L'objet, à 90 mètres du témoin, repose sur un tube entouré de 6 pieds plus fins et semble surmonté d'un dôme transparent ; le témoin évalue sa taille globale à 3,50 mètres de large sur 2,50 mètres de haut.

S'approchant de l'objet pour mieux comprendre de quoi il pouvait bien s'agir, M. Masse aperçoit deux créatures accroupies autour d'un pied de lavande. Maurice Masse les décrit comme de petite taille (environ 90 centimètres), sans cheveux, avec une tête disproportionnée par rapport à leur corps et portant une combinaison gris/bleu.

Photomontage de la scène décrite par Maurice Masse

Lorsqu'il n'est plus qu'à une dizaine de mètres d'eux, le témoin voit, soudain, une des créatures se retourner et pointer dans sa direction une sorte de « tube transparent bleuté ». Aussitôt, M. Masse se retrouva dans l'impossibilité de faire le moindre mouvement et resta « paralysé » jusqu'à la fin de l'observation. Les deux créatures restent là encore quelques minutes, semblant « discuter » en émettant des sons que le témoin décrira comme « des sortes de gargouillis », puis ils réintègrent l'ovni par une trappe, le témoin les voyant même réapparaître à travers le dôme transparent surmontant l'objet.

Le sifflement recommence alors, puis l'objet se soulève jusqu'à atteindre une altitude d'un mètre environ et le tube ainsi que les six pieds se rétractent à l'intérieur de l'OVNI en tournant dans le sens des aiguilles d'une montre. Puis, toujours selon le témoin, l'objet commença à reculer en direction de l'ouest en accélérant d'une manière prodigieuse pour disparaître. 15 minutes plus tard, M. Masse recouvre sa mobilité et se précipite vers l'endroit où était posé l'objet pour examiner le sol. Différentes traces, et notamment un trou rond d'une trentaine de centimètres de profondeur, furent observés (là où se trouvait le tube central). Le sol semblait détrempé mais lorsqu'il revint sur les lieux l'après-midi même, le témoin découvrit que le sol avait mystérieusement durci au point de prendre la consistance du ciment.

Les enquêteurs on disposés des pierres pour repérer les traces laissées par l'objet.

À la suite de cette observation, le témoin présenta de nombreux troubles psychologiques (dépression et, notamment, crise d'hypersomnie) pendant plusieurs semaines. Plus de deux ans après les faits, le sol était toujours aussi dur et plus aucun végétal ne poussait à cet endroit.

Maurice Masse avec les gendarmes

Maurice Masse sur les lieux de la trace

Enquêtes et procès-verbaux de la gendarmerie

Deux enquêtes de gendarmerie furent diligentées : les enquêteurs restèrent, d'abord, perplexes devant les différentes versions données par le témoin mais ce dernier finit par avouer qu'il avait, volontairement, tu les détails les plus insolites par peur du ridicule.

Le deuxième procès-verbal de gendarmerie sur cette affaire conclut que « nous (les gendarmes) sommes personnellement enclins à penser que le champ de lavande de M. Masse a été l'objet d'une visite insolite et semble-t-il, extraterrestre ».

Enquêtes de spécialistes des ovnis

Des ufologues de renom (Aimé Michel, Jacques Vallée, Jimmy Guieu) ont enquêté sur cette rencontre et attesté de la réalité des traces, ainsi que la sincérité du témoin.

Le CNES a classé cette affaire en catégorie « D » (sans explication : phénomène non identifié)1.

Maurice Masse est décédé le 14 mai 2004.

Serge (membre du du CRUN) avait essayé de joindre Maurice masse quelques années avant son décès, mais apparement très éprouvé par tous les curieux, les journalistes et enquêteurs parfois même venus de l'étranger, sa femme lui avait confié qu'il ne souhaitait plus voir personne.

Deux videos très explicites sur l'affaire de Valensole

L'INCIDENT

THOMAS MANTELL

ou la poursuite mortelle

THOMAS MANTELL

Chronologie des événements

Le , vers 13h00, plusieurs dizaines de témoins signalent aux autorités locales la présence d'un objet rond, lumineux et de grande taille à la verticale de Madisonville (Kentucky) et se dirigeant lentement vers le sud.

À 13 h 45, le même objet survole la base aérienne de Godman (165e escadron de chasse de la Garde nationale aérienne du Kentucky), sa couleur passant régulièrement du rouge au blanc. Aussitôt, le commandant Guy F. Hix, responsable de la base, donne l'ordre à une escadrille de 3 chasseurs North American P-51 Mustang, déjà sortie pour un exercice, d'aller au contact de l'objet. L'escadrille, dirigée par le capitaine Thomas Mantell, prend l'objet en chasse.

À 14 h 45, le capitaine Mantell transmet à la tour de contrôle :

« L'objet est directement en avant de moi et au-dessus de moi maintenant, se déplaçant à environ la moitié de ma vitesse ».

À 15 h 15, le capitaine Mantell transmet un nouveau message à la tour de contrôle :

« J'ai vu l'objet. Il est au-dessus de moi. Je vais essayer de m'en approcher pour mieux le voir... Il semble métallique... Il est terriblement grand... Environ 170 m de circonférence. Il prend de la hauteur ; il vole à la même vitesse que moi. Je vais le suivre jusqu'à 6 000 mètres ».

Accélérant d'une manière inexplicable pour l'époque, l'objet disparaît dans un nuage. Les deux autres pilotes (le lieutenant Clements et le lieutenant Hammond) décident d'abandonner la poursuite mais le capitaine Mantell décide de continuer. Dès lors, on perd le contact radio avec l'appareil du capitaine Mantell.

À 15 h 40, n'ayant toujours pas de contact avec le capitaine Mantell, le commandant Hix fait décoller deux appareils pour le rechercher.

Entre 16 h 00 et 16 h 30, le même objet lumineux sera observé par de nombreux témoins au-dessus de Madisonville, d'Elizabethtown et de Lexington, dans le Kentucky.

À 17 h 00, on retrouva à côté d'une ferme près de Franklin, à plus de 145 km de la base de Godman, les restes de l'appareil du capitaine Mantell éparpillés sur plusieurs kilomètres carrés. Son corps sera retrouvé au milieu des débris, sa montre arrêtée sur 15h18. D'après les instruments de bord, l'avion était monté jusqu'à une altitude de 9 000 mètres...

Thèse officielle

L'enquête officielle qui suivit le crash conclut que le capitaine Mantell avait perdu conscience à la suite d'une défaillance de son approvisionnement en oxygène à l'altitude de 7 500 mètres et que l'appareil était ensuite tombé en piqué jusqu'au point d'impact.

L'US Air Force affirma, tout d'abord, que les pilotes de l'escadrille ainsi que les nombreux témoins avaient confondu la planète Vénus (effectivement visible en plein jour à cette période) avec un OVNI. Puis, les enquêteurs conclurent qu'il s'agissait d'un ballon stratosphérique Skyhook de la Marine lâché depuis Clinton dans l'Ohio. Ceci reste la thèse officielle.

Arguments ufologiques

Certains ufologues avancent l'idée que trois chasseurs militaires équipés de moteurs de plus de 1 600 ch n'ont pas pu se faire distancer par un ballon porté par le vent; dans la stratosphère, les vents ne peuvent souffler qu'à 800 km/h.

Le capitaine Duesler (l'un des trois enquêteurs de l'US Air force ayant analysé le site du crash) a affirmé, en 1997, près d'un demi-siècle après les faits, que l'état de l'appareil était incompatible avec un crash dû à un vol en piqué : le site et l’épave étaient intacts, comme si l’avion était tombé tout droit et s’était écrasé à plat, sur le ventre, sans abîmer la végétation ni labourer le sol1. L'explosion après avoir percuté un ballon-sonde peut expliquer l'état de l'appareil.

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  DEUX CAS COMPARABLES 

  TRANS-EN-PROVENCE & LE CAS DE L'AMARANTE 

Le cas de

TRANS-EN-PROVENCE

 Le témoignage

Le , vers 17 h, un habitant de Trans-en-Provence, Renato Nicolaï, maçon retraité d'une cinquantaine d'années, construit un abri en ciment pour la pompe à eau de son jardin. D'après son témoignage, il voit alors un engin atterrir, avec un léger sifflement mais sans flammes.

Renato Nicolaï déclare  :

« L'engin avait la forme de deux assiettes renversées l'une contre l'autre. Il avait la couleur du plomb et possédait une nervure tout autour de sa circonférence. Sous l'appareil, j'ai vu, au moment où il se soulevait, deux genres de pièces rondes qui pouvaient être des réacteurs ou des pieds. Il y avait aussi deux autres cercles qui ressemblaient à des trappes. Les deux réacteurs ou pieds dépassaient légèrement sur 20 cm en dessous de l'appareil. Il mesurait environ 1,80 m de haut pour 2,50 m de diamètre. Peu après, l'objet décolla, pour disparaître bientôt au loin1. »

Entre le début et la fin de l'observation il s'est écoulé de 30 à 40 secondes2.

L'engin a laissé des traces au sol que le témoin montre le lendemain à son épouse, qui en parle à sa voisine, laquelle, avertit la gendarmerie2.

 

Traces au sol

Ces photos exceptionnelles et uniques prisent par les gendarmes (visibles également sur WIKIPEDIA) proviennent toutes du CRUN. Nous avons eu en effet la chance inouïe de pouvoir nous les procurer quelques années après les faits.

Enquête

Des analyses ont été réalisées sur les plantes et les traces laissées à l'endroit présumé de l'atterrissage

La brigade de gendarmerie, appelée sur les lieux, a procédé à l'examen des traces3. Dans son rapport, elle écrit, à propos des traces laissées au sol : « Nous constatons la présence de deux cercles concentriques l'un de 2,20 m de diamètre, l'autre de 2,40 m. [...] deux parties diamétralement opposées de 0,8 m environ […] et qui présentent des stries noires semblables à des traces de ripage3. »

Le GEPAN constate quant à lui que le sol a été tassé par un poids lourd, qu'il a subi un échauffement thermique inférieur à 600 °C4 et qu'un dépôt d'oxyde de fer y a été laissé.

Analyses biochimiques des échantillons

Résultats de l'analyse

  • Les échantillons provenant de la périphérie, c'est-à-dire situés à une distance d'un mètre cinquante du centre de la trace, montrent un affaiblissement général des teneurs pigmentaires5.
  • Les jeunes feuilles subissent la perte la plus importante au niveau du  -carotène (- 57 %) et de la violaxanthine (- 80 %)5. 

 

Déclarations du professeur Bounias

Michel Bounias, scientifique de l'INRA et expert en toxicologie végétale, auquel les analyses de luzernes ont été confiées émet l'hypothèse que la dépigmentation aurait pu être provoquée par une exposition à des radiations de micro-ondes6. Selon lui, les luzernes sauvages ont subi des dégradations anormales, ayant provoqué un affaiblissement du processus de photosynthèse.  

(autrement dit un genre d’effet "micro-ondes")

 

Ci dessous une vidéo de 1984 (certes aujourd'hui un peu kitch)

mais qui néanmoins résument très ce cas.

Le cas de

" L'AMARANTE "

(1982)

Le cas dit des amarantes (1) est un événement exceptionnel survenu en France. Il est remarquable pour deux raisons. D’abord à cause de la condition sociale du témoin, ou plus précisément de sa fonction : il est en effet chercheur en biologie cellulaire. Ensuite pour la durée et la précision de l’observation.

Le jeudi 21 octobre 1982 à 12:35, dans la banlieue de Nancy (Meurthe-et-Moselle), M. Henri, un chercheur biologiste de 30 ans, assiste à l'atterrissage d'un appareil inconnu dans son jardin large d'à peine 3 m :
 
 
Rapport du témoin :

" Ce jour, vers 12:15, sortant de mon travail, et me trouvant dans mon jardin, devant la maison, j'ai assisté au phénomène suivant ; vers 12:35, j'ai vu un engin volant que j'ai pris tout d'abord pour un avion, venant du Sud-Est. Je l'ai vu briller, il n'y avait pas de nuage, je n'avais pas le Soleil dans les yeux et la visibilité était totale ". 

" Sa vitesse de descente n'était pas grande, je pensais que l'engin allait passer au-dessus de ma maison. A un moment donné, j'ai vu que sa trajectoire aboutissait au-dessus de moi, je me suis reculé de 3 à 4 m, et là, j'ai vu la forme ovale de l'engin ".

" Cet engin est resté en sustentation à 1 m environ du sol, pendant 20 minutes. Je suis affirmatif ayant regardé l'heure. J'ai observé cet engin d'abord à 1,50 m, puis, m'approchant doucement jusqu'à 50 cm ". 

" Je peux donner la description suivante : forme ovoïde, diamètre environ 1,50 m, épaisseur 0,80 m, la moitié inférieure avait un aspect métallisé genre béryllium poli (faisant penser à du plomb), la moitié supérieure était de couleur bleu-vert lagon dans son remplissage interne. Cet engin n'émettait aucun son, ne dégageait ni chaleur, ni froid (ni rayonnement, ni magnétisme, ni électromagnétisme) ". 

" Je vous remets un croquis sommaire de l'engin et je pense avoir approché au maximum la réalité quant aux dimensions et aux formes. J'ajoute que la masse volumétrique me paraissait très lourde. De plus, la forme de cet engin épousait étroitement la surface de mon jardinet. Pendant les 20 min d'observations, je suis allé au 1er étage de ma maison, j'ai pris mon appareil photo chargé et je suis redescendu dans le jardinet. L'engin n'a pas bougé de sa place. J'ai essayé de déclencher, mais mon appareil s'est bloqué, car je précise qu'il a déjà présenté plusieurs fois des défectuosités ". 

" Comme je l'ai déjà précisé plus haut, l'observation a duré 20 minutes au bout desquelles l'engin s'est brusquement élevé à la verticale constante, trajectoire qui a été maintenue jusqu'à perte de vue. Le départ de l'engin, et non pas le décollage, car il ne s'est jamais posé, a été très rapide, comme sous l'effet d'une forte aspiration ". 

" Je précise que sur le terrain, aucune marque ne fut déposée, ni dans l'infrastructure externe. L'herbe n'est ni calcinée, ni écrasée, j'ai simplement remarqué qu'au départ de l'engin, l'herbe s'est dressée droit pour revenir rapidement à sa position normale ". 

" Au moment de cette observation, j'étais seul dans mon jardin et dans ma maison. Je n'ai pas vu de voisin immédiat. J'ajoute que ma maison est en contrebas de la route et que l'engin n'a pas pu être vu lorsqu'il était dans le jardinet. Je ne vous ai pas prévenu de suite, car j'en ai d'abord parlé à mon épouse à 17 h, et c'est là que nous sommes venus à votre bureau. C'est tout ce que je peux dire. "
 

Extrait du rapport d'enquête du GEPAN
 
 
Télex de la gendarmerie à 08:00

OBJET : OBSERVATION D'OBJET VOLANT NON IDENTIFIE LE 21/10/1982 A 12 HEURES 33. 
101 rue Noël Bernard à V1, en agglomération 

Monsieur Henri, 30 ans, biologiste a aperçu l'objet ovoïde de 1,50 m et de 0,80 m d'épaisseur, couleur métal venant sud-est se mettre en sustentation dans jardinet près de sa maison. Témoin observe l'engin pendant 20 minutes. 
Aucun dégagement fumé chaleur froide ou rayonnement. Vers 12 h 56, engin élève rapidement à la verticale jusqu'à perte de vue. Témoin s'était approché à 0,50 m. A tenté prendre photo, mais son appareil s'est bloqué. Aucune ne trace dans herbe et environs immédiats. 
Pas de témoins connus. 
Brigade de gendarmerie avisée le 21/10/1982 à 18 h par témoin. P.V. n° 1056 du 21/10/1982 BT V3. Presse non informée. 

 

Le GEPAN est informé le 23 et, après contact téléphonique à la brigade de gendarmerie, décide d'entreprendre une enquête. 
 

Des effets physiques inhabituels vont renforcer l'intérêt de cette observation et permettre d'en confirmer certains éléments. Le silence et l'absence de tout mouvement d'air sous l'appareil pendant la phase de vol stationnaire sont très inhabituels. Un autre détail surprenant est noté par le témoin. Les brins d'herbe situés sous l'engin se sont dressés juste avant son départ, pour reprendre leur souplesse quand l'objet s'est éloigné sur une trajectoire verticale. Une bordure d'amarantes en fleurs était située à moins de 1 m de l'endroit où s'est produit le phénomène. Les plants les plus proches (20 cm) subirent des effets physiques importants : assèchement des tiges et des feuilles (teneur en eau de 40 % contre 80 % pour les fleurs témoin située plus loin), couleur passant du rouge vif au brun terne.
 

Ci-dessous une vidéos, bien représentatives de ce cas.

LA CÉLÈBRE AFFAIRE

TRAVIS WALTON

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